Monday, October 1, 2012

L'âme d'une aventurière

Moi qui avait oublié tout à propos de ce blog enfouit dans mes vieux (pas très vieux) souvenirs du Cégep. Eh voilà qu'il me reviens en tête à une période de ma vie ou je suis solitaire et loin de mes amis, ma famille, mon chum. Bref, j'ai besoin de me confier, ne serait-ce qu'à une page web oubliée, que probablement personne ne lira jamais.

Pour me resituer moi-même, je suis déménagée à Halifax, Nouvelle-Écosse depuis le 1er Septembre 2012. (Tout juste 1 mois aujourd'hui.) Ah, que le temps passe affreusement lentement les 30 premiers jours.

J'ai quand même eu le temps de détester ma nouvelle vie pendant certains jours, et de l'apprécier pendant d'autres. J'ai pleurer souvent, j'ai rit parfois, j'ai penser souvent.

QUE SUIS-JE VENUE CHERCHER, FAIRE, DONNER, PERDRE à Halifax?

J'en suis venue à la semi-conclusion que je suis ici pour faire des expériences qui seront enrichissantes autant pour mes élèves, je l'expères, que pour moi.

Je suis venue à la recherche de moi-même, en tant que femme qui ne se laisse influencer que par soi, perdue dans un environnement inconnu. Je ne peux compter que sur moi.

Bref, ma nouvelle vie est pleine de frustrations, de révélations sur la vie dont je n'avais aucunement pris conscience.

Il ne suffit que de sortir de sa zone de confort, de perdre l'accès à l'amour si facilement accessible de ses proches, de se retrouver seule dans le monde tel qu'il est de nos jours, pour réaliser.

RÉALISER.

Réaliser quoi?
Que finalement l'aventurière n'est pas si forte qu'elle le croyait, que finalement, la solitude finit par nous déranger après 1 semaine, que vivre en colocation avec des porcs c'est de la merde, que vaincre sa peur d'être en avant d'une classe sans avoir le choix d'y être et sans avoir le choix de parler avec enthousiasme, C'EST DURE.

Réaliser que la vie est dure malgré tout.
Qu'on était chanceux dans notre petite routine douillette, sans le savoir.
Réaliser qu'on était égocentrique de penser que notre vie était plate quand elle peut être aussi triste.

Je profite de ce moment de merde pour m'apprécier moi-même au lieu d'apprécier le reste.
Finalement, je réalise que, sans tout ce que j'avais l'habitude d'avoir au quotidien, la facilité de la vie, je suis maintenant prête à travailler sur moi-même, me prendre en main, planifier mes futures études, prendre du temps pour MOI.

C'est dure, mais peu à peu on rencontre des gens, et on rit un peu plus chaque jour, on apprend à laisser passer les choses qui nous énerves... on ACCEPTE la situation, on s'adapte.


prochain post = me défouler sur mes colocs. j'en ai grand besoin.

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